Jacques Martinez

Peintures récentes

Curieuses toiles que celles de Martinez, pâles, «cool», froissées, matelassées et silencieuses. Invariablement de format carré, chacune d’elles révèle une grille divisant l’espace en neuf carrés égaux. Sur cette structure géométrique rigoureuse, la couleur intervient une première fois, dégradée, du bleu au jaune-vert, ou du bleu au rouge par exemple, puis une seconde fois, transparente et couvrante, étendue à grosse brosse, qui réunifie l’espace et maintient les teintes dans les rosés, les bruns-gris, les beiges, les verdâtres. […]

Geneviève Breerette, Le Monde, 18 janvier 1975

L’artiste