L’exposition Pornographie (la dernière retombée majeure de mai 68 pour Rancillac note Serge Fauchereau) annonce une nouvelle direction. En avril 1969, la galerie est la cible d’attaques et ses tableaux sont vandalisés par un public outré. Des agrandissements des photos coquines, homosexuelles ou sacrilèges, (Les souris de la sacristie — des petites filles avec un curé) sont déchirées au niveau des parties génitales tandis que le quelques spectateurs « lubriques » sont incités à répondre aux questions suivantes de l’enquête concoctée par Pierre Bourdieu : « A la vue de cette exposition pensez-vous qu’elle art puisse avoir en effet libérateur ? Parmi les œuvres présentées dans le cadre de cette exposition, y en a-t-il qui vous a qui vous semblent belles ? Les mêmes sujets traités picturelement vous sembleraient-ils plus acceptables ?

Sarah Wilson, extrait du catalogue Rétrospective 1962-2002, Musée d’art moderne de Saint-Etienne, 2003