Kehinde Wiley

DÉDALE DU POUVOIR

Kehinde Wiley dévoile en exclusivité une série de portraits de chefs d’État africains. Un projet explorant la mise en scène du pouvoir, sur lequel l’artiste travaille depuis 2012.

Du 26 septembre 2023 au 14 janvier 2024 au Musée du quai Branly – Jacques Chirac

Kehinde Wiley – Dédale du pouvoir, Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris, 2023. Photos © Laurent Edeline et Adrien Millot
Kehinde Wiley – Dédale du pouvoir, Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris, 2023. Photos © Laurent Edeline et Adrien Millot

C’est à la faveur de l’élection de Barack Obama en 2008 que Kehinde Wiley a commencé à s’interroger sur la question d’un leadership présidentiel. L’artiste américain, dont l’œuvre réinterprète les représentations de la puissance et du prestige dans l’histoire de la peinture de portrait, imagine dès 2012 une série inédite dédiée aux chefs d’État africains. Il parcourt le continent les dix années suivantes pour les rencontrer. Avec chacun d’entre eux, il aborde l’histoire du portrait aristocratique, royal et militaire dans l’Europe des 17e, 18e et 19e siècles afin d’élaborer, une composition qui illustre le regard singulier de chaque leader sur ce que signifie être un dirigeant africain contemporain.

Les portraits conçus reflètent les éléments culturels distinctifs de chaque État et révèlent l’identité d’un individu à travers le double prisme de l’artiste et de son modèle. Ces peintures monumentales mettent à nu les contours de l’ego ainsi que les différentes stratégies de communication relatives à la construction d’une image personnelle et publique.

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L’artiste

Né en 1977 à Los Angeles, Kehinde Wiley vit et travaille à New York. Réflexion sur l’identité raciale et sexuelle, sa peinture crée des collisions entre histoire de l’art et culture de la rue. L’artiste héroïse, et érotise, les « invisibles » traditionnellement exclus des représentations du pouvoir. Son œuvre réinterprète le vocabulaire de la puissance et du prestige, oscillant entre critique politique et aveu de fascination face au luxe et à la grandiloquence des symboles de la domination masculine occidentale.

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