Daniel Humair

Mine de rien ou mine de tout raconter, faussement exubérant et plutôt nerveux et contracté, Daniel Humair grifonne.

La différence entre Humair et les faiseurs de grafiti, les lyriques viscéraux, c’est qu’il a la curiosité perverse, voire le courage impudique de se relire et que le temps qui l’essouffle, bizarrement, participe à la toile. Par procédé photographique, le dessin avorte au bord d’un papier négligé reprend vie pour éclore aux dimensions du tableau.

Catherine Millet, préface du catalogue, 14 janvier 1969

L’artiste