Jean-Michel Alberola

Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967

Pour son retour dans la ville Lumière, Jean-Michel Alberola propose une exposition protéiforme à multiples itinéraires, combinant d’inédits murs peints, toiles et œuvres sur papier.

Vues d’exposition

Les Rois de Rien et les Années 1966-1967-1968

TEMPLON Paris, 2024

Quelques irrésistibles Rois de Rien, Émeutes de Watts, Tatline et autres abstractions diverses ornent les cimaises du rez-de-chaussée pour plonger le visiteur dans l’univers poétique, engagé et humoristique de l’artiste. Accrochés côte à côte, les œuvres d’Alberola se composent et se recomposent en autant de rébus philosophiques qui questionnent le regard et le rôle de l’artiste dans la société.

Toutes les œuvres

Le sous-sol prolonge la réflexion entamée à Bruxelles en mars 2023 avec « 1965-1966-1967 ».  « Une époque charnière qui annonce l’explosion politique des années 1970 » explique l’artiste, « ces trois années sont encore libres, alors que dans la fin des années 60 l’argent infiltre les domaines culturels de l’industrie musicale et cinématographique. On se rend compte que cette contre-culture peut se vendre. A partir de là, tout change ».

DOSSIER

Pendant près de deux ans, Alberola rassemble, annote, efface et ré-écrit au fusain ou pastel bleu et ocre une multitude d’informations sur cette époque. Accrochées côte à côte, ces dessins tissent sans doute des liens avec le présent.

  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967
  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967
  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967
  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967
  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967
  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967
  • Les Rois de Rien et les années 1965-1966-1967

L’artiste

Né en 1953 à Saïda en Algérie, Jean-Michel Alberola vit et travaille à Paris. Depuis trente ans, il produit une œuvre protéiforme entre figuration, abstraction et art conceptuel. Gouaches, néons, sculptures, livres d’artistes ou films sont les différentes facettes d’un travail qui interroge la fragilité de la beauté, l’ambiguïté du regard, le rôle de l’artiste et les fins de l’art. Avec humour et poésie, l’artiste engagé mêle aux réflexions artistiques des questionnements politiques et sociaux. 

En voir plus