Hérésie
Pour sa première exposition personnelle à Bruxelles, à la Galerie Templon, l’artiste allemand Norbert Bisky présente un ensemble d’oeuvres inédites, dont une installation in situ crée spécialement pour l’espace de la rue Veydt. Le titre de l’exposition, « Hérésie », renvoie aux préoccupations de Norbert Bisky face à la crise des spiritualités, aux tensions religieuses et aux incertitudes du monde contemporain.
Sa nouvelle série puise sa source dans l’expérience récente d’une résidence de l’artiste à Tel Aviv en Israël. Début 2015, Norbert Bisky s’est plongé dans la vie de la ville pendant trois mois à l’occasion d’un échange d’atelier, avec tout ce que ce nouveau décor suppose de questionnements sur le fait religieux, les discours sociologiques, politiques et historiques. Mêlant l’approche conceptuelle à sa pratique traditionnelle de la peinture, Norbert Bisky travaille pour la première fois avec des matériaux trouvés, qu’il utilise dans de nouveaux travaux à mi-chemin entre tableau, collage et sculpture.
La peinture figurative de Norbert Bisky, évocatrice du réalisme socialiste qu’il a connu dans son enfance en RDA, frappe par ses couleurs chatoyantes et ses visions apocalyptiques. Elle déploie des scènes ambigües entre catastrophe naturelle, champ de bataille ou désert de ruines. Son travail sur les paysages, ses recherches sur le portrait et la structure narrative, inscrivent l’artiste dans la lignée de la grande peinture européenne. Mais les expériences de Norbert Bisky sur la décomposition des formes et les aplats de couleur l’amènent aussi, parfois, à la frontière de l’abstraction.
Norbert Bisky est né en 1970 à Leipzig en Allemagne. Son travail sur les paysages, ses recherches sur le portrait et la structure narrative l’inscrivent dans la lignée de la grande peinture européenne. Ses expériences sur la décomposition des formes et les aplats de couleur l’amènent aussi à la frontière de l’abstraction. La peinture figurative de l’artiste, évocatrice du réalisme socialiste qu’il a connu dans son enfance en RDA, évoque à la fois l’hédonisme et le chaos contemporain.