Jean-Michel Alberola
Suzanne et les vieillards
La peinture est le territoire d’Alberola, au même titre que l’Afrique – au nord de laquelle il est né. Ce territoire n’est pas celui de l’enracinement, du retour à la mère, mais celui de l’exil et de l’errance (les A sans barre qui parcourent avec insistance son œuvre marquent la perte de cet horizon). La peinture d’Alberola raconte l’histoire et la géographie d’un déchirement.
Bernard Marcadé, Arte factum, juin-août 1984
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L’artiste
Né en 1953 à Saïda en Algérie, Jean-Michel Alberola vit et travaille à Paris. Depuis trente ans, il produit une œuvre protéiforme entre figuration, abstraction et art conceptuel. Gouaches, néons, sculptures, livres d’artistes ou films sont les différentes facettes d’un travail qui interroge la fragilité de la beauté, l’ambiguïté du regard, le rôle de l’artiste et les fins de l’art. Avec humour et poésie, l’artiste engagé mêle aux réflexions artistiques des questionnements politiques et sociaux.
