Zone Industrielle du Capitou — Fréjus
11 juillet – 10 septembre, 1989
La ville de Fréjus a acquis, en 1988, une magnifique propriété boisée de 25 hectares, le Parc Aurélien, dans le but d’y réaliser un complexe culturel de dimension internationale. La Fondation Daniel Templon s’est proposée d’être un des principaux acteurs de ce projet et de participer à la construction, sur le site, d’un grand musée d’art contemporain à l’architecture prestigieuse. Cette idée, accueillie avec faveur par le Maire de Fréjus, aurait pour vocation de présenter l’art des années cinquante à nos jours : peinture, sculpture, mais aussi photographie, architecture, design, mode. Outre une importante collection permanente, composée des dons d’artistes, de collectionneurs, et d’une partie de la collection particulière de Daniel Templon, le musée organisera, de façon suivie, des expositions temporaires. Lieu de rencontres, la Fondation cherchera également à développer une vie culturelle locale autour, notamment, des artistes résidents.
Texte du catatogue de l’exposition
3 juillet – 16 septembre, 1990
La logique des avant-gardes favorisait les Américains qui avançaient groupés face aux Parisiens en ordre dispersé. Paris n’était plus la capitale du monde artistique. Or, aujourd’hui même, cette logique se retourne en faveur d’une réévaluation de la peinture produite en France durant cette période. Au bloc monolithique américain, elle oppose une richesse et une diversité qui est remise en valeur par l’actuel regard post-moderne, pour lequel cette situation ne devrait offrir que des avantages.
Harry Bellet, extrait de l’introduction du catalogue « L’art en France » 1945-1990